Vivre ensemble à notre époque

Paris le 14 novembre 2015

Hier à Paris, la secte des adorateurs de la mort et de l’apocalypse a encore cherché à ébranler la construction du vivre ensemble de notre époque. Ils cherchent à détruire non seulement Paris et Rome mais également Al-Andalous, icône historique de tolérance et de l’âge d’or islamique en Europe. Comme ils ne cherchent qu’à mourir dans l’accomplissement de leurs buts mythiques, ils sont difficiles à contrer. Ces voyageurs du temps, venus droit d’une époque ancienne, sombre et inhumaine, emploient le camouflage d’une rhétorique religieuse fondamentaliste pour berner la communauté des croyants de cette religion et vivre en son sein comme un poisson dans l’eau. En réalité ils sont les cellules cancéreuses qui vont finir par entrainer cette communauté de croyants dans leur mort si celle-ci ne fait pas le nécessaire pour les rejeter. En aura-t-elle la clairvoyance et le courage?

Ma nausée (suite)

Publié le 24 décembre 2015

Il y a environ un an, j’avais écrit:

La politique me donne la nausée en ce moment. Hier, mercredi 23 décembre, le Président de la République a fait approuver par le Conseil des ministres une proposition de réforme de la Constitution qui permet la déchéance de la nationalité française sous certaines conditions.

Un an plus tard cela va mieux sur ce front. La France n’est pas tombée dans le piège de cette manœuvre politicienne de François Hollande. Celui-ci a reconnu son erreur. Elle aura été un point marquant de sa carrière de politicien professionnel et aura ouvert les yeux à beaucoup de ses électeurs sur la faible profondeur de ses convictions et, comme chez trop d’autres de sa profession, sur la faible crédibilité de ses promesses électorales.

Cela va mieux aussi sur le front plus général du « vivre ensemble« . Le Président actuel et son divisif de prédécesseur, sans doute les deux plus mauvais Présidents de la cinquième république, se sont, coup sur coup, disqualifiés de la prochaine élection présidentielle. On ne peut que s’en féliciter.